Shônen dans le genre nekketsu, Fairy tail est un manga de Hiro Mashima , adapté en
série animée, laquelle est assez longue (au moins 6 saisons disponibles
sur Netflix) mais elle aura réussi l'exploit de m'intéresser
suffisamment pour ne pas décrocher sur le long terme, ce qui mérite
d'être noté.
Contexte (wiki) : "Dans le royaume de Fiore, il existe parmi le commun des mortels des hommes et des femmes qui manipulent la magie : ils sont appelés mages. Pour mieux les contrôler, des guildes — endroits où les mages se réunissent et font des travaux afin de gagner des joyaux (monnaie de Fiore) — ont été créées et mises sous la responsabilité du conseil de la magie (par l’intermédiaire des maîtres de guildes).Outre la nécessité de contrôler des mages, ce réseau a d’autres utilités. En effet, il permet de fournir un large choix de mages au client, et de nombreuses missions aux mages par le biais de petites annonces.Parmi les nombreuses guildes, une d’entre elles fait particulièrement parler d’elle, que ce soit par les actes réalisés par ses membres, mais aussi et surtout pour les dégâts matériels provoqués par ces derniers à chaque mission qu’ils effectuent. Il s’agit de Fairy Tail."
L'histoire
suit principalement certains personnages (Natsu, Lucy, Happy, Erza,
Grey, etc...) dans le cadre de leurs missions et aventures.
Que dire de plus sinon tenter de présenter les quelques points saillants de cette série qui mérite un regard :
Une
bande sonore de qualité, composée par Yasuharu Takanashi, et illustrant
assez efficacement certaines scènes d'actions ou
personnages, comme Erza theme...
Des différences avec des animes nekketsu classiques, comme Dragon Ball et Saint Seiya, qui dénotent un message positiviste :
-
Ainsi, à contrario de St Seiya, le sacrifice pour ses amis n'est jamais
mis en valeur. Au contraire il est toujours mis en avant que les
épreuves se gagnent et se remportent pour ses amis, sa famille.
-
Ainsi, à contrario de Dragon Ball Z, l'histoire n'est jamais totalement
centrée sur un nombre très réduit de héros (les super saïans dans
dragon Ball Z, les autres devenant par leur manque de pouvoir, un peu
des faire-valoir) : l'auteur fait intervenir un nombre plus important
de personnages avec chacun leur spécificité et importance dans
l'intrigue, car l'importance reste la coopération. Les personnages secondaires, pour une partie, ne sont pas non plus oubliés et leur apparition reste enthousiasmante.
De
plus, même si l'histoire est assez longue avec une décomposition en
arcs, la méta-histoire n'est jamais perdue en cours de route et la
compréhension de l'univers s'approfondit progressivement pour le
spectateur.
De cette histoire, je retiens également de nombreuses originalités assez discrètes où l'auteur (les auteurs - s'il s'agit d'arcs inédits dédiés à la série animée -) nous emmène sur des chemins inattendus avec des thématiques parfois SF [spoilers] : comme avec l'arc Edolas où les héros se retrouvent dans un "monde parallèle" proche de son apocalypse, où la magie se tarit progressivement ; ou bien de l'arc de l'éclipse avec ses voyages dans le temps...
De cette histoire, je retiens également de nombreuses originalités assez discrètes où l'auteur (les auteurs - s'il s'agit d'arcs inédits dédiés à la série animée -) nous emmène sur des chemins inattendus avec des thématiques parfois SF [spoilers] : comme avec l'arc Edolas où les héros se retrouvent dans un "monde parallèle" proche de son apocalypse, où la magie se tarit progressivement ; ou bien de l'arc de l'éclipse avec ses voyages dans le temps...
Alors pour qui ? Pour les amateurs de Nekketsu épiques qui ont su trouver leur voie avec quelques pointes d'originalité.
PS
: attention, le fan service est bien présent dans ce genre de
production, mais au bout d'un moment on n'y fait absolument plus
attention. Ou bien on passe certaines scènes.
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