jeudi 30 novembre 2017

Le Japon en France sans le savoir : Les Mikados - ポッキかミカド?

Article issu du blog tabi.over-blog.com du 26/09/2007. A l'époque les friandises et gâteaux japonais n'étaient pas aussi connus et n'avaient pas l'exposition médiatique (sur youtube etc...) qu'ils ont aujourd'hui. Des sites comme umaibox ou candysan qui font de la vente en ligne de ces friandises nippones n'existaient pas non plus.

Mikado ou Pocky? Le Japon en France sans le savoir?

Certains objets ou produits de la vie courante ont parfois une origine inattendue. Ainsi, le saviez vous? Les mikado que vous dégustez parfois, ces délicieux biscuits en bâtonnets glacés de chocolat, sont d'origine japonaise (de la société Glico).

Leur nom d'origine est pocky (prononcez pok-ki). Ils seraient sortis la première fois sur le marché japonais en 1965 et leur succès ne se serait jamais démenti depuis : de nombreux goûts sont disponibles (glaçage à la fraise, amande, banane, lait...), et des éditions spéciales sont régulièrement proposées, à l'instar des kitkat.

Dans les années 80, ces biscuits apparaissent en France, produits par LU (titulaire de la licence Glico en Europe) sous le nom de Mikado. Actuellement 4 produits sont disponibles: chocolat noir, au lait, noisettes, et enfin caramel.

Cette semaine nous avons eu l'occasion de découvrir en supermarché une "édition spéciale zen - chocolat blanc". Serait-ce à l'instar du Japon le début d'une longue lignée de séries limitées ? 

[Les années suivantes nous prouveront le contraire]

Photos des "éditions spéciales" de 2007. Ces goûts deviendront standards. "Glico" apparaît juste en dessous de Lu.



 Un Pocky du Japon :


Quelques références : Un site en sommeil "Mazui", mais toujours existant, avec une série de Pockys. Ou le site de Color Lounge.

jeudi 9 novembre 2017

Kaiju daisenso_Invasion planète X (1965)


Nous sommes en pleine conquête de l'espace, entre le vol de Youri Gagarine en 1961 et le premier pas sur la lune en 1969. L'époque est optimisme devant les progrès de la technologie. Et Ishiro Honda se retrouve à nouveau aux commandes de son sixième godzilla, qui met en avant la conquête spatiale et la figure des inventeurs...

A l'occasion d'un progrès scientifique, la terre détecte une dixième nouvelle planète (Pluton est alors encore une planète), dénommée X et une expédition emmenée par le Japon est mise en place, pour découvrir une planète habitée et ravagée par un kaïju.

Les ixiens vont bientôt proposer d'emprunter aux terriens "leurs" godzilla et  afin de lutter contre, en échange d'une cure contre le cancer.

Sur un scénario assez étonnant pour un godzilla, les forces de la nature que représentent les kaïjus sont mises de côté jusqu'à la conclusion du film, pour se concentrer sur le secret qui entoure la planète x et les agissements de ses habitants. Nous nous trouvons ainsi et pour longtemps dans un film de SF d'époque avec son lot de mystères (*).

Quant au final, il amène l'idée que le contrôle des forces de la nature (kaïjus) ne peut qu'échouer et le retour à la normale passe par l'acceptation de celles-ci sur Terre :


Du côté du casting, et pour la mise en lumière internationale de ce voyage spatial, la présence d'un acteur anglais Nick Adams (l'astronaute Glenn) est à noter. Une première pour un film de la franchise, je crois.

Kumi Mizuno laissera également un souvenir durable pour les amateurs dans son personnage de Miss Namikawa :


En conclusion un bon godzilla de l'époque classique, assez étonnant dans sa forme.

* paranoïa et invasions. Ce film est toutefois précurseur de la série les envahisseurs.