北の国から - Kita no kuni kara - Du pays du nord - est sans doute la fiction possédant la plus grande longévité à la télévision japonaise.
Elle se compose d'une série diffusée en 1981-1982 et d'épisodes spéciaux (un tous les 3 ans environs) entre 1983 et 2002. Tout au long de sa diffusion elle aura vu grandir et vieillir ses acteurs, lesquels deviendront grâce à celle-ci des icônes sacrées du petit écran pour plusieurs générations.
Elle se compose d'une série diffusée en 1981-1982 et d'épisodes spéciaux (un tous les 3 ans environs) entre 1983 et 2002. Tout au long de sa diffusion elle aura vu grandir et vieillir ses acteurs, lesquels deviendront grâce à celle-ci des icônes sacrées du petit écran pour plusieurs générations.
Qui en effet - fréquentant des japonais trentenaires - n'a pas entendu au cours d'une conversation parler de Jun, de sa sœur Hotaru et de leur père Goro?
L'histoire, le "pitch" dirions nous aujourd'hui, est assez simple :
Goro Kuroita (Kunie Tanaka) se sépare de son épouse tokyoïte infidèle, et retourne à Furano, le pays natal, avec ses enfants, Jun (Hidetaka Yoshioka) et Hotaru (Tomoko Nakajima) .
Le retour à Furano, situé à Hokkaidô, dernière frontière vers le nord (proche de la Russie), est l'occasion pour lui de recommencer une nouvelle vie certes plus frugale mais loin des dangers de la vie citadine. Il repartira de zéro en construisant de ses mains sa maison, y amenant l'eau courante, l'électricité, etc... et en essayant d'apporter à ses enfants certaines valeurs.
Le ton de cette fiction n'est pas surchargé et évite le pathos - grande tentation des séries japonaises. La réalisation est simple afin de servir l'histoire. Certaines scènes, tel que la découverte de l'infidélité, sont bien présentées, indirectes et toutes en retenue, l'émotion passant au travers du jeu des acteurs.
Au fur et à mesure des épisodes, elle s'interroge sur la nature de nos sociétés modernes (tel que l'avidité que sous-entend l'utilisation de fertilisants pour une production agricole importante, la tendance au gaspillage de choses qui pourraient nous êtres encore utile...) et les valeurs que l'on y apporte au travers de l'opposition ville et campagne.
Mais si la fiction écrite par le scénariste star Kuramoto Sô penche vers la campagne, l'expérience de la nature pouvant nous enseigner le vrai, elle n'est pas pour autant idéalisée et peut se montrer dangereuse et cruelle.
Le succès de kita no kuni kara ne s'est jamais démenti jusqu'à présent : la série a mis en lumière une ville qui a bénéficié de sa popularité ("la maison" de kita no kuni kara peut être visitée). et ses acteurs ont poursuivi pour la plus part des carrières intéressantes comme Hidetaka Yoshioka dans Always sanchôme* et Tomoko Nakajima dans le film - superbe ovni - mirai no omoide.
A noter l'apparition dans certains épisodes spéciaux, la présence de grands acteurs, comme Chishu Ryû (acteur fétiche d'Ozu Yasujiro).
L'histoire, le "pitch" dirions nous aujourd'hui, est assez simple :
Goro Kuroita (Kunie Tanaka) se sépare de son épouse tokyoïte infidèle, et retourne à Furano, le pays natal, avec ses enfants, Jun (Hidetaka Yoshioka) et Hotaru (Tomoko Nakajima) .
Le retour à Furano, situé à Hokkaidô, dernière frontière vers le nord (proche de la Russie), est l'occasion pour lui de recommencer une nouvelle vie certes plus frugale mais loin des dangers de la vie citadine. Il repartira de zéro en construisant de ses mains sa maison, y amenant l'eau courante, l'électricité, etc... et en essayant d'apporter à ses enfants certaines valeurs.
Le ton de cette fiction n'est pas surchargé et évite le pathos - grande tentation des séries japonaises. La réalisation est simple afin de servir l'histoire. Certaines scènes, tel que la découverte de l'infidélité, sont bien présentées, indirectes et toutes en retenue, l'émotion passant au travers du jeu des acteurs.
Au fur et à mesure des épisodes, elle s'interroge sur la nature de nos sociétés modernes (tel que l'avidité que sous-entend l'utilisation de fertilisants pour une production agricole importante, la tendance au gaspillage de choses qui pourraient nous êtres encore utile...) et les valeurs que l'on y apporte au travers de l'opposition ville et campagne.
Mais si la fiction écrite par le scénariste star Kuramoto Sô penche vers la campagne, l'expérience de la nature pouvant nous enseigner le vrai, elle n'est pas pour autant idéalisée et peut se montrer dangereuse et cruelle.
Le succès de kita no kuni kara ne s'est jamais démenti jusqu'à présent : la série a mis en lumière une ville qui a bénéficié de sa popularité ("la maison" de kita no kuni kara peut être visitée). et ses acteurs ont poursuivi pour la plus part des carrières intéressantes comme Hidetaka Yoshioka dans Always sanchôme* et Tomoko Nakajima dans le film - superbe ovni - mirai no omoide.
A noter l'apparition dans certains épisodes spéciaux, la présence de grands acteurs, comme Chishu Ryû (acteur fétiche d'Ozu Yasujiro).
1981~1982
2002
* film nostalgique sur le Japon d'après guerre...
Détail des épisodes :
- série "renzoku" : 24 épisodes diffusés entre le 09/10/1981 et le 26/03/1982;
- "Hiver" (24/03/1983)
- "Été" (27/09/1984)
- "Premier amour" (27/03/1987)
- "Retour au pays" (31/03/1989)
- "Quitter le nid" (22-23/05/1992)
- "Le secret" (09/06/1995)
- "L'époque" (10-11/07/1998)
- "Testament" (6-7/09/2002)
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