Synopsis (wiki) : Natsume est capable de voir les yôkai et les ayakashi (esprits surnaturels japonais) alors que son entourage ne les perçoit pas. Petit, il ne les appréciait pas particulièrement car les apparitions avaient tendance à le placer dans des situations embarrassantes, voire dangereuses et le conduisaient à des comportements que les humains normaux ne peuvent comprendre. Catégorisé comme « bizarre », l'orphelin est solitaire, rejeté par les autres enfants et passe de famille d'accueil en famille d'accueil. À la suite d'un énième déménagement, de nombreux yôkai se mettent à le pourchasser sans qu’il ne comprenne pourquoi. En tentant de fuir une attaque, il pénètre un jour dans un lieu sacré et libère par inadvertance Madara, un « chat » qui avait été piégé là. Cette rencontre amène Natsume à découvrir l'héritage de sa grand-mère Reiko, le « Livre des amis », un carnet contenant les noms de nombreux esprits qui confère alors le pouvoir de contrôler ces derniers. Dépassant la peur et de l'incompréhension, Natsume tisse des liens de respect et d'amitiés avec certains yôkai et se met en quête de « rendre » leur nom aux esprits piégés. Madara décide d'accompagner le garçon, en tant que sensei et garde du corps. Mais alors que pour une fois, Natsume sort de l'isolement et se lie avec sa famille d'accueil et ses camarades de classe, il découvre qu'il est parfois difficile d'entretenir conjointement des relations d'amitiés avec des esprits et des humains…
Natsume
no yûjinchô - littéralement le livre des amis de Natsume, série animée
adaptée du manga éponyme édité en France sous le titre "Le Pacte des
Yôkai".
Il
y a longtemps, j'étais tombé sur une enquête d'opinion auprès des
spectateurs japonais : ils devaient répondre à la question "quels anime
voudriez vous conseiller aux étrangers?". Les réponses présentées sous
forme de liste contenaient une oeuvre assez peu popularisée ici :
Natsume no Yûjinchô, littéralement le livre des amis de Natsume. Et
pourtant, quelle série formidable...
La désaffection relative vient peut-être d'une porosité incomplète de la transmission de la culture japonaise populaire : certains animés spectaculaires obtiennent plus d'audience que d'autres à la trame de fond fondamentalement japonaise.
En effet, Natsume Yûjin chô illustre profondément cette notion du lien entre les choses et les gens (tsunagari) que l'on retrouve également dans le film à succès "kimi no na ha" et de l'adage japonais "ichigo ichie" [un temps, une rencontre].
Comme le synopsis l'indique, Natsume a la capacité de voir "les yokais" (tous les humains ne le peuvent pas), et donc d'interpréter le monde, la nature (auxquels les humains participent) à travers ses liens (les yokais sont souvent reliés à une chose, ou un principe).
Autrefois enfant ignorant et solitaire, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, Il est bientôt reçu et accepté par des parents lointains et peut ainsi faire l'apprentissage progressif de la socialisation au lycée et de ses capacités particulières, tout en créant des relations d'amitiés avec certains yokais et humains.
Il reçoit aussi en héritage de sa grand mère (il ne l'a pas connue, sans parler de ses parents) ce fameux livre des amis, qui contient le vrai nom, donc un certain pouvoir, sur certains yokais. En rendant leur nom à ces yokais il reçoit en retour des images et souvenirs des rencontres de ces êtres avec sa grand mère. Un nouveau lien se forme.
Profondément humaine, cette oeuvre prend la forme d'un conte philosophique de la place de l'Homme dans la nature, avec un profond sentiment de nostalgie.
Quant à sa structure narrative, avec 6 saisons, Natsume yûjinchô est une série au long court qui se laisse découvrir pas à pas : chaque épisode est indépendant, ou presque (deux épisodes peuvent concerner la même histoire) et le monde avance par petite touches (avec l'évolution des personnages, l'apparition de nouveaux protagonistes...).
La musique instrumentale qui illustre des moments clés de la série, possède un côté charmant qui évoque des animations à l'ancienne et génère aussi une part de nostalgie.
En conclusion, Natsume yûjinchô est une série qui pourrait illustrer pour moi ce concept de mono no aware.
* Concept spirituel et esthétique
La désaffection relative vient peut-être d'une porosité incomplète de la transmission de la culture japonaise populaire : certains animés spectaculaires obtiennent plus d'audience que d'autres à la trame de fond fondamentalement japonaise.
En effet, Natsume Yûjin chô illustre profondément cette notion du lien entre les choses et les gens (tsunagari) que l'on retrouve également dans le film à succès "kimi no na ha" et de l'adage japonais "ichigo ichie" [un temps, une rencontre].
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Comme le synopsis l'indique, Natsume a la capacité de voir "les yokais" (tous les humains ne le peuvent pas), et donc d'interpréter le monde, la nature (auxquels les humains participent) à travers ses liens (les yokais sont souvent reliés à une chose, ou un principe).
Autrefois enfant ignorant et solitaire, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, Il est bientôt reçu et accepté par des parents lointains et peut ainsi faire l'apprentissage progressif de la socialisation au lycée et de ses capacités particulières, tout en créant des relations d'amitiés avec certains yokais et humains.
Il reçoit aussi en héritage de sa grand mère (il ne l'a pas connue, sans parler de ses parents) ce fameux livre des amis, qui contient le vrai nom, donc un certain pouvoir, sur certains yokais. En rendant leur nom à ces yokais il reçoit en retour des images et souvenirs des rencontres de ces êtres avec sa grand mère. Un nouveau lien se forme.
Profondément humaine, cette oeuvre prend la forme d'un conte philosophique de la place de l'Homme dans la nature, avec un profond sentiment de nostalgie.
Quant à sa structure narrative, avec 6 saisons, Natsume yûjinchô est une série au long court qui se laisse découvrir pas à pas : chaque épisode est indépendant, ou presque (deux épisodes peuvent concerner la même histoire) et le monde avance par petite touches (avec l'évolution des personnages, l'apparition de nouveaux protagonistes...).
La musique instrumentale qui illustre des moments clés de la série, possède un côté charmant qui évoque des animations à l'ancienne et génère aussi une part de nostalgie.
En conclusion, Natsume yûjinchô est une série qui pourrait illustrer pour moi ce concept de mono no aware.
* Concept spirituel et esthétique
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