Godzilla contre Hedora (the smog monster), réalisé par Yoshimitsu Banno (1971)
Synopsis
(wiki) : Un étrange monstre né de la pollution hante les eaux du Japon
et attaque les bateaux. La créature grandit de plus en plus et gagne la
terre ferme, répandant des vapeurs toxiques mortelles. L'armée et
Godzilla doivent joindre leurs efforts pour tenter d'éliminer la
créature...
Vous
le savez, j'apprécie beaucoup Godzilla, en tant que "série B", film de
genre, même si je pense que le tout premier film de opus vaut mieux que
cela et comporte une ambition plus importante.
Mais
les films de Godzilla, outre l'intérêt que l'on peut porter à la
franchise, apportent aussi un regard sur leur époque, qu'ils
représentent d'une manière ou d'une autre. Ainsi de Godzilla contre King
Kong et ses années 60 (qu'il faudrait mentionner une autre fois).
Cet
opus révèle un kaiju né de la pollution, Hedora, et témoigne des
problèmes environnementaux qui commencent à faire partie des agendas
politiques. Le monstre est avant tout issu de l'humanité et de son
inconséquence. Il intoxique en retour la planète dans une forme de
rétribution.
Onzième
film de la saga, ce versus a déjà un certain cahier des charges à
respecter avec un témoignage de son époque (la mise en avant de la
jeunesse et de sa musique), une mise en lumière d'une famille unie
(celle d'un professeur ichtyologe) et d'une menace pour l'harmonie sociale (l'arrivée d'un nouveau monstre géant).
Yoshimitsu
Banno est le 4e réalisateur de cette saga (il n'en réalisera pas
d'autres) et se contente de faire le job tout en se démarquant par
quelques scènes animées intermédiaires assez intéressantes
esthétiquement.
Sinon les amateurs du grand monstre seront en terrain de connaissance , avec les effets spéciaux particuliers de la Tôhô, mélange de maquettes et de personnages en costumes.
Godzilla
se retrouve dans sa phase de force de la nature défendeur de la terre
contre d'autres menaces. Il vole à un moment, de façon vraiment
originale (il faut le voir pour le croire) et pratique le catch as usual.
Humanisé dans une certaine mesure il en devient expressif et dans une
forme de mise en abyme, le monstre est l'objet de jouets pour enfant.
Au final un joli opus des 70's, assez léger toutefois.
OWARI (FIN)
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