vendredi 26 septembre 2014

Zebraman 2 - Chronique d'un nanard et extension de la définition du genre


 Synopsis : 2025 : 15 ans après avoir chassé les extra-terrestres de la surface de la Terre, Shinichi Ichikawa, plus connu sour le nom de Zebraman, se réveille amnésique. Il découvre que le maire de Tokyo, désormais baptisé Zebra City, a pacifié la métropole en instaurant une nouvelle loi : le Zebra Time. Chaque jour durant 5 minutes, les habitants peuvent assouvir leurs pulsions sous la surveillance de la police. Zebraman réalise cependant que la réalité est moins idyllique qu’il n’y paraît et que le maire et sa fille, la vénéneuse Zebra Queen, ont de noirs desseins. Pourra-t-il les arrêter ?



Nous avions donné une définition du nanard à l'occasion de la chronique de "age of the dragon". Nous pourrions la compléter de façon suivante, si un film de genre à la réalisation amusante (comme Ninja VS alien) ne pourrait rentrer dans la catégorie du Nanard (car le format série B ou Z est intentionnel), le film de genre raté, qui touche à côté mais fait quand même rire, en ferait partie.

Ainsi de Zebraman 2, film du genre sentai (c'est à dire dans le style bio-man) qui a son corpus de règles : des combats chorégraphiés, des poses issues du kabuki, des invasions extra terrestres, des héros en costumes, des monstres à battre et robots géants....

Si les deux Zebraman ont été réalisé par Takashi Miike, cinéaste transgressif assez éclectique, il semble que le premier soit plus intéressant que le 2e.

Dans le premier nous avons un instituteur effacé face à une famille qui le déconsidère et un travail banal qui se créé un costume et s'invente des histoires de super héros à la japonaise, jusqu'au jour où la réalité rejoint la fiction. Le premier opus, sur un tel pitch et une bande annonce alléchante, est assez intriguant. Il faudra confirmer cela éventuellement.

Le deuxième opus projette notre héros dans le futur et s'inspire sans vergogne de quelques classiques de la SF (comme Orange mécanique) pour dépeindre une dystopie vraiment mal maîtrisée. On rit pourtant mais sans doute pas aux bons endroits, ce qui penche vraiment pour le nanard... Dommage en un sens... Reste la plastique de Riisa Naka, parfaite en Zebra Queen, reine en noir du SM et grande méchante un peu ridicule.

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