Furuhatao Ninzaburo est le nom de l'inspecteur incarné par Masakazu Tamura, dans une série télévisée d'enquête policière aux scénarios écrits par Koki Mitani. Souvent surnommée "le Columbo japonais", cette oeuvre en reprend la recette : le début s'ouvre sur les causes et le déroulement du crime, puis l'apparition de l'inspecteur excentrique qui résoudra par ses facultés intellectuelles le mystère qui en découle.
S'éloignant du "whodunit", tout l'intérêt de cet exercice de style est l'affrontement des personnalités entre l'auteur de l'acte et l'inspecteur. Ce dernier garde toujours une certaine empathie pour les criminels, et même si son sens de la morale réprouve leur passage à l'acte, il comprend leurs raisons.
Les scénarios, d'un classicisme déjà vu ailleurs, sont très bien soignés et répondent parfaitement aux codes du genre. Les criminels sont incarnés par des stars du petit écran nippon, et leur passage à l'acte dans des rôles parfois à contre emploi est jubilatoire. Le plaisir du spectateur est ainsi au rendez-vous, même si certains trouvent certains maniérismes de Masakazu Tamura dans l'approche du personnage un peu irritante. Toutefois, au bout de quelques épisodes ces gestes seront vite oubliés.
Un léger écart par rapport à Columbo, la présence de deux seconds de l'inspecteur est à noter. Ils contrebalancent et humanisent un peu l'inspecteur qui, sinon, apparaîtrait trop parfait. Le premier second a des jugements un peu trop rapides et il est parfois un peu neu-neu. Il apporte un élément comique à la série. Le deuxième second représente la figure du disciple.
Avec tous ces ingrédients, la longévité de Furuhata Ninzaburo sera assurée avec 3 "saisons" et une dizaine d'épisodes spéciaux de 1994 à 2006.
Mention spéciale (parmi d'autres) à un épisode (n°11 -S1) où le crime est commis dans une radio sous la version japonaise de sans toi ma mie...
S'éloignant du "whodunit", tout l'intérêt de cet exercice de style est l'affrontement des personnalités entre l'auteur de l'acte et l'inspecteur. Ce dernier garde toujours une certaine empathie pour les criminels, et même si son sens de la morale réprouve leur passage à l'acte, il comprend leurs raisons.
Les scénarios, d'un classicisme déjà vu ailleurs, sont très bien soignés et répondent parfaitement aux codes du genre. Les criminels sont incarnés par des stars du petit écran nippon, et leur passage à l'acte dans des rôles parfois à contre emploi est jubilatoire. Le plaisir du spectateur est ainsi au rendez-vous, même si certains trouvent certains maniérismes de Masakazu Tamura dans l'approche du personnage un peu irritante. Toutefois, au bout de quelques épisodes ces gestes seront vite oubliés.
Un léger écart par rapport à Columbo, la présence de deux seconds de l'inspecteur est à noter. Ils contrebalancent et humanisent un peu l'inspecteur qui, sinon, apparaîtrait trop parfait. Le premier second a des jugements un peu trop rapides et il est parfois un peu neu-neu. Il apporte un élément comique à la série. Le deuxième second représente la figure du disciple.
Avec tous ces ingrédients, la longévité de Furuhata Ninzaburo sera assurée avec 3 "saisons" et une dizaine d'épisodes spéciaux de 1994 à 2006.
Mention spéciale (parmi d'autres) à un épisode (n°11 -S1) où le crime est commis dans une radio sous la version japonaise de sans toi ma mie...
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